samedi 27 avril 2024

Dance and the City

Un dimanche matin de janvier, lors d’une promenade hivernale dans Central Park, j’ai été captivé par une scène digne d’un film de Woody Allen. Non, attendez, rectifions cela. Plutôt quelque chose qui sortirait d’une scène de Fellini, une version américaine de la « Dolce Vita ».

Il y avait là, une femme, une danseuse, Jillian Stevens, sous le kiosque à musique de Central Park. Elle dansait la salsa avec une passion et une énergie dignes d’une représentation au Lincoln Center. Elle irradiait d’un charme et d’une dynamique qui vous accrochaient, vous tenaient, et refusaient de vous laisser partir.

Involontairement, je suis devenu le premier et unique spectateur de ce spectacle captivant, applaudissant cette performance improvisée. En me voyant, Jillian m’a invité à partager un café avec elle. C’est ainsi que j’ai découvert l’histoire fascinante de Jillian.

Pensez à une fille de Manhattan, trempée jusqu’aux os de l’esprit de cette ville. Là où certains voient des gratte-ciel et Wall Street, elle, elle rêve de Paris et de Rome. En la regardant, on ne peut s’empêcher de penser à Barbara Streisand dans « The Way We Were », parce que Jillian incarne ce New York artistique et contestataire que nous chérissons tant en Europe.

Se définissant comme danseuse et poète, Jillian a commencé à danser à Broadway à l’âge de quatre ans. Elle a depuis exploré les claquettes, la danse classique, le jazz, le hip-hop et le théâtre musical. Pendant le confinement dû à la Covid, elle a été forcée de suspendre sa danse, mais a choisi de convertir cette énergie en mots, en poésie. Elle a écrit son premier recueil, « Blue Idyll », un tableau poétique d’un monde où tous les êtres sont interconnectés.

Plus je conversais avec Jillian, plus je voyais New York à travers ses yeux. Un New York artistique, vibrant, créatif et innovant. Pour Jillian, l’art ne doit pas être confiné aux musées, il doit envahir les rues. Elle m’a parlé de Soho, de Greenwich Village, de Central Park, où les artistes ont réclamé l’espace public.

Jillian Stevens, danseuse, poète, fille de Manhattan. J’espère qu’elle pourra nous guider à travers ce Manhattan artistique qu’elle aime tant. Parce que dans cette danse, ce poème, ce rêve de New York, il y a une promesse de luxe, de beauté, de vérité et d’amour. Et n’est-ce pas là, après tout, ce que nous cherchons tous dans cette ville qui ne dort jamais ? Jillian est devenue la correspondante de WeLovArt à New York. Durant l’année elle nous transmettra différents articles sur la vie artistique newyorkaise 🙂

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